Nous n'allons , encore une fois pas très loin, on prend donc notre temps....suivez-nous.

Nous quittons donc Ouazazate, porte du désert, porte sud qui va nous conduira vers les étendues désertiques, mais aussi verts des magnifiques rubans verts formés de palmiers, cultures et vergers qui suivent les oueds.

Quelques photos prises en route. Cette première photo nous indique le complexe solaire Noor, qui signifie en arabe "lumière". Pour quelques détails : LA

A chaque tour de roue...ou presque, les paysages bien que désertiques changent.

De grands travaux pour modifier cet axe.

Des rochers qui défient les lois de l'équilibre.

Ces dames lourdement chargées rentrent sans doute faire bouillir la marmite, après avoir travaillé dans les champs..

Il ne reste plus que les nids, les cigognes sont parties vers des contrées moins chaudes.

Une fibule en déco à l'entrée d'un village, juste avant Kaala N Gouna.

En bordure de l'oued M'Goun, même s'il y a très peu d'eau, la végétation et les cultures sont verdoyantes.

Kelas M Gouna, célèbre pour sa rose de Damas (Rosa Damascena) dont la particularité est son parfum énivrant. Distillée elle produit l'eau de rose et des huiles essentielles ainsi que d'autres dérivés.

Visuellement, les fleurs de la rose de Damas sont grandes, avec des pétales délicats et denses, disposés en couches concentriques, allant du rose pâle au rose foncé avec des nuances de pourpre. Sa culture est délicate, puisque la plante est exigeante et nécessite des conditions naturelles spécifiques pour pousser convenablement. Elle prospère dans les climats chauds et ensoleillés, avec des hivers doux et un relatif accès aux ressources hydriques. La récolte des fleurs se fait généralement tôt le matin, avant que la chaleur de la journée ne réduise l’intensité du parfum.

Voici donc une photo du Net.

La déco en ville.

Moins de risque de passer à côté sans le voir.

 Arrivée à Boulmalne de Dadès,où nous traversons l'oued Dadès qui à creusé une magnifique vallée, que nous occultons cette année.

 Les paysages désertiques se succèdent.

 Arrivé en Tinghir, nous faisons quelques courses avant d'emprunter la route des gorges du Todra. Les lavandières sur l'oued Todra.

 Le début de la vallée du Todra est luxuriante avec des oasis enchanteresses, un contraste saisissant avec les vielles casbahs ou la terre ocre des alentours.

 Plateforme d'où la vue est magnifique, nos amis à quatre pattes attendent les clients.

La magie de l'eau.

Nous arrivons vers 15 h au camping, un lieu magique dans un décor fantastique où l'on se sent bien où l'accueil n'est pas encore un vain mot. Je dirai encore un petit coin de paradis et pour ne pas le nommer: Camping Atlas. Je vous le présenterai demain afin de ne pas trop allonger cet article.

Tout d'abord pour Françoise et Luc (si vous passez par là), le bonjour a été passé à Omar qui pensait que vous n'étiez pas là.

Nous mangeons donc à l'heure marocaine ou espagnole, comme vous voulez, dans un petit coin à l'ombre des palmiers et oliviers, ombre bienfaitrice par cette canicule.

La vaisselle est faite.... Bravo à nos plongeurs.

Nous laissons nos chauffeurs se reposer et partons faire un petit tour. Nous passons devant la source aux poissons sacrés.

Nous rencontrerons Ahmed, un ami de nos amis chez qui nous avions d'ailleurs fêté l'anniversaire de Christian en 2015, car il tient un petit restaurant au bord de l'eau dans la palmeraie. Ouf !!! c'est loin tout cela. Nous sommes accueillis à bras ouverts par ce charmant Monsieur, son épouse et ses enfants sont à Agadir pour les études. Nous sommes reçus avec une extrême gentillesse, Ahmed nous cueille des dattes et bien entendu nous offre le thé.

Ahmed au service.

Je vous laisse voir sa carte, d'ailleurs nous avons passé notre commande pour demain 13h.

Il nous conduira dans la palmeraie, près de l'oued pour nous faire voir le petit pont que nous traverserons demain. L'oued n'est pas très fourni en cette saison.

Avant de nous quitter Ahmed tient à nous offrira des dattes, nous allons donc chez lui pour "les cueillir".

Il faut bien l'aider.

Voilà donc notre cueillette... Je peux vous dire qu'elles sont succulentes. Nous le remerçions chaleureusement en attendant d'y retourner demain pour les repas.

Ces moments privilégiers de partage sont des moments inoubliables que l'on ne trouve qu'ici, ce qui fait un charme de plus de ce maroc aux diverses facettes.