Voilà trois jours que le soleil ne fait que de brèves apparitions, mais il fait très bon.

Nous partons encore pour un lieu inconnu, Chez Lhacen à Ifri, après le tunnel du légionnaire quand on descend vers le sud.

Nous passons à Midelt, une grande ville qui a bien changé de puis nos derniers passages, une ville qui s'embellit, s'étoffe et qui semble aussi la capitale de la pomme.

Notre route traverse dons des paysages dénudés, monotones, enveloppés dans une brume anormale qui les rend un peu fantasmagoriques, monte, descend, vire en fonction du relief. Cette route est entrain de devenir une quatre voies superbe.

Le défilé de N'Zala, lui aussi dans la brume et sans soleil.

Un petit tour à Rich que nous connaissons et qui évolue. Le stationnement vers la protection civile derrière la grande tour est toujours toléré, même de nuit.

L'entrée.

Nouveau rond-point au centre de la ville.

Nous irons faire un petit tour au souk permanent, acheter quelques fruits, pour trois francs six sous.

Et mangerons sur la place dans ce petit 'troquet', un tajine de poulet excellent pour la modique somme de 6€ pour faire un compte rond et de plus avec une bouteille d'eau.

Nous passerons le tunnel Foum Zabel ou tunnel du légionnaire, en hommage à un légionnaire tué lors du creusement.

Les travaux sont confiés à la compagnie de sapeurs-pionniers du 3^e régiment étranger d'infanterie.

Les gorges sont barrées par un massif de granit rouge, le Foum Zabel. Un tunnel est décidé pour son franchissement. Les travaux d'aménagement du chantier commencent le 24 juin 1927, permettant un début du percement à partir d'octobre. Les légionnaires ne disposent pas de machines, mais grâce aux explosifs, le chantier progresse relativement vite et les 62 m du tunnel sont percés le 4 mars 1928.

 Le tunnel faisait 62 m de long, 3 m de haut et 8 m de large à son achèvement. Sa hauteur a été augmentée dans les années 1950-1960.

Entrée côté nord et la suivante côté sud.

Un peu d'eau dans le Ziz.

Peu après nous arrivons à Ifri chez Lhacen. Un super accueil de cette famille. L'accès n'est pas top pour les camping-cars et puis il faut caler. Une famille qui mérite cependant de travailler. Nous sommes reçus par toute la famille et le repas est servi (couscous), il est 15h. Mais nous avons mangé à Rich nous déclinons l'invitation. Nous discutons un bon moment avec Lhacen de la vie marocaine difficile dans les petits villages.

Voici la vue depuis notre chambre à coucher.

Chez Lhacen.

En famille, devant le couscous. Impossible de manger nous avions mangé à Rich, il est pourtant très appetissant..

Pour ne pas perde les bonnes habitudes, un petit goûter à la marocaine.

Ensuite une balade à la vielle casbah et au bord du Ziz par la palmeraie en compagnie de Lhacen.

Une petite rencontre.

Ce soir vers 21h 30 nous avons encore mangé mais ils nous ont fait des crudités comme demandé, c'était super.

Encore une superbe journée, des bons moments de convivialité avec cette famille même si la barrière de la langue nous empêche de communiquer comme nous voudrions, sauf avec Lahcen bien entendu. (il fait l'interprète)